La Céni, en synergie avec le National Democratic Institute –NDI- remet, les points sur les « i », sur le processus électoral en cours, ce 20 novembre. Bientôt, elle est sur la ligne d’arrivée. Alors l’organisation par la céni avec NDI, d’une séance d’information et d’échange avec les partis politiques, a été un passage obligé. Un atelier de quatre jours pour le renforcement de capacité ; a eu lieu dans le bâtiment des sœurs de Roulens.
Comme les élections à 3 niveaux, sont dans les collimateurs, les participants ont reçu les informations sur plusieurs questions du jeu électoral : notion sur le calcul du seuil électoral, les principes relatifs à la campagne électorale etc.
La notion du seuil, est une des innovations de cette élection. La loi électorale prévoit pour tenir un siège au niveau national, il faut avoir réalisé le 1% du suffrage valablement exprimé ; 3% au niveau provincial et 10% au niveau local. Le Tanganyika regorge un effectif de 1177448 électeurs, pour 23 sièges à pourvoir à la députation provinciale, avec 7 circonscription électorale - Kabalo 2 sièges, Kalemie 2 sièges, kalemie ville 3 sièges, kongolo 5 sièges, Manono 4 sièges, Moba 5 sièges, Nyunzu 2 sièges-
Certes, ça a été les échanges nourris, quelque peu tergiversant, sur les questions fascinantes de l’heure. Les matières telles que : la machine à voter, empreinte digitale et le répit de la justice face aux différents contentieux du processus ; ont semblé tenir en haleine les administrateurs électoraux des partis. Dans la salle, l’opposition n’abandonne pas l’idée d’exclusion de la machine à voter. Et ne digère pas l’absence d’empreinte digitale sur « certaines cartes». Cette année aucune carte n’affiche l’empreinte digitale, rétorque le facilitateur de NDI. Les empreintes restent dans la base de données. D’ailleurs, à quel moment du vote une empreinte intervient-elle ? Interroge l’expert de la Céni. L’empreinte n’est pas la seule indication d’identification d’un électeur. Le nom, la photo, le numéro, peuvent bien jouer ce rôle d’indentification renchérit-il. « Les élections, c’ est une bataille idéologique » déclare le facilitateur ; qui déplore l’artifice des certains politiciens véreux. « Si tu n’as pas de bonne information, ne donne pas une mauvaise information », dixit le facilitateur du National Democratic Institute.
Par ildephonse WILONDJA.